MERCIER Pierre, Adolphe

Né le 18 juin 1840 à Macheren (Meurthe-et-Moselle) ; demeurant à Paris, 156, rue de Flandre (XIXe arr.) ; transporteur de viande aux abattoirs ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Incorporé dans le génie, le 30 janvier 1861, comme engagé volontaire pour deux ans, il entra, à sa libération, au 2e régiment de lanciers comme remplaçant. Le 2 mars 1868, il abandonna ses galons de brigadier pour passer dans le « 2e cuirassiers », qu’il quitta le 3 mars 1869. Au début de la guerre, il s’enrôla dans le bataillon des Éclaireurs Lafont-Mocquart, où il remplit les fonctions de sergent.
Licencié le 6 mars 1871, il ne tarda pas, après le 18 mars, à faire partie du bataillon des Enfants-Perdus de la Commune avec le grade d’adjudant, et il obtint le grade de capitaine au début de mai.
Arrêté le 7 juin 1872, il fut condamné, le 5 octobre 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 24 juin 1876, en déportation simple, puis remise le 24 janvier 1878 ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée, et Mercier rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66034, notice MERCIER Pierre, Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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