Né le 13 juin 1832 à Bourg (Ain) — Bourg-Saint-Christophe ou Bourg-en-Bresse ? ; demeurant à Paris, 78, boulevard de Clichy (XVIIIe arr.) ; ouvrier sellier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant ; il habitait Paris depuis 1864. Il avait été condamné en 1859 à 16 f d’amende pour outrages à un agent de la force publique et, en 1869, à six mois de prison et 25 f d’amende pour abus de confiance.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie de marche du 129e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris comme caporal et « délégué au Comité qui siégeait à Montmartre ». En même temps, il était membre du conseil de famille de sa compagnie.
« Quoique marié, il vivait en concubinage avec une fille publique ». Il fut condamné, le 8 mai 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 25 mai 1877, en déportation simple, puis, le 15 novembre 1879, en six ans de bannissement ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.