Se dit né le 19 mars 1844 à Lyon (Rhône), mais on ne trouva pas d’acte de naissance applicable ; ouvrier bijoutier ; blanquiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie du 114e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il appartint au même bataillon, mais fut détaché comme sergent d’administration à la manutention militaire. Il disparut le 26 mai et se cacha sous le nom de Martin dans un garni de la rue des Maronites (XXe arr.), où il fut arrêté en juin.
Il aurait participé à l’affaire blanquiste de la Villette : 14 août 1870 — Voir Eudes : « C’est lui qui a fait la distribution des pistolets » (d’après le rapport de la police).
Il s’évada après son arrestation, mais, repris presque aussitôt, il fut condamné, le 5 mars 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Après l’amnistie, il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.