Né le 16 septembre 1826 à Metz (Moselle) ; imprimeur-lithographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Il avoua avoir subi avant 1870 une condamnation à deux mois de prison pour tapage nocturne. Les renseignements recueillis sur sa conduite et sa moralité étaient « favorables » pendant son court séjour rue de l’Hôtel-de-Ville (IVe arr.) ; il était venu de Metz en juin 1870.
Il fut condamné, le 20 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Après l’amnistie, il rentra par le Var et en septembre 1879, il s’établit à nouveau à Metz.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — Arch. Dép. de Meurthe-et-Moselle, 4 M 259. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière et de Brieuc Guinard.