Né le 13 juillet 1841 à Mercury-Gémilly (Savoie) ; demeurant à Paris ; commissionnaire public ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 3e compagnie de marche du 83e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871. Il alla à Neuilly, puis à Malakoff où il resta onze jours. Les 22, 23, 24 mai, il combattit rue Vavrin — rue Vavin, VIe arr. ? On l’arrêta le 28 mai près des Buttes-Chaumont chez un marchand de vins.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas bons : on lui reprochait d’être un ivrogne. Il fut condamné, le 12 janvier 1872, par le 19e conseil de guerre, à vingt ans de travaux forcés et à 200 f d’amende ; embarqué le 19 juin pour la Nouvelle-Calédonie, il fut bien noté et obtint remise de la moitié de sa peine le 11 janvier 1878, puis remise du reste le 15 janvier 1879, et il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.