Né le 14 mai 1851 à Montrouge (Seine) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était le frère de Léon Mestre ; sorti à vingt ans d’une maison de correction, il travaillait comme plombier-zingueur ; il avait subi de 1866 à 1869 deux condamnations pour vol.
Il fut condamné, le 9 février 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée pour faits insurrectionnels, peine commuée en déportation simple en 1877, puis en cinq ans de bannissement en 1879 ; mais il mourut le 12 février 1879 à l’hôpital militaire de Nouméa, d’une « plaie pénétrante de la poitrine ».
SOURCE : Arch. Nat., H colonies 92.