MEUNIER Eugène, Alphonse

Né le 26 novembre 1827 à Janvry (Seine-et-Oise) ; demeurant, sous la Commune, rue de Charenton, à Paris, (XIIe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de quatre enfants. Il avait fait faillite en 1866. Ancien caporal au 1er régiment du génie, il avait été libéré en 1855 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était sergent à la 5e compagnie du 93e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il fut élu sous-lieutenant, mais nia avoir été capitaine adjudant-major comme on le supposa. Un de ses fils, qui appartenait à une compagnie de marche, mourut le 2 juin 1871 à l’hôpital Saint-Antoine des suites de blessures reçues le 28 mai derrière une barricade. Son neveu servit aussi la Commune.
Arrêté, lui-même, le 17 septembre 1873, au Perray-en-Yvelines (Seine-et-Oise) où il exerçait son métier de menuisier, il fut condamné, le 25 octobre 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Le 26 avril 1879, l’obligation de résider fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66122, notice MEUNIER Eugène, Alphonse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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