MEUNIER Pierre

Né le 1er août 1844 à Saint-Pierre-de-Fursac, hameau de Chabanne (Creuse) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Fils de André Meunier, cultivateur et de Marie Joffre, Pierre Meunier était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie du 165e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Vers la mi-avril 1871, enrôlé dans les francs-tireurs de la République, il était allé au fort d’Issy, à Passy et aux remparts.
D’après le commissaire de police de Grenelle, il s’enivrait. « Toute la famille de ce condamné, dit le commissaire du gouvernement, son frère et sa belle-sœur, un neveu et un cousin, a été arrêtée dans l’insurrection ». Condamné, le 20 janvier 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il obtint remise de sa peine le 25 juin 1877 ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée, et il rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66131, notice MEUNIER Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 décembre 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière. — État civil en ligne cote 4E254/12, vue 32.

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