Né le 7 janvier 1835 à Paris ; y demeurant, 20, rue Aubry-le-Boucher (IVe arr.) ; polisseur sur métaux ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait servi pendant la guerre comme remplaçant dans le bataillon de la Garde mobile du Calvados (armée de la Loire).
Il rentra à Paris en avril 1871 et s’enrôla comme simple garde dans une compagnie de marche du 162e bataillon. Désarmé le 24 mai par les troupes régulières, il fut arrêté le 18 juillet par deux gardiens qu’il injuriait (il était ivre).
Sa femme déposa contre lui : « Mon mari est un vaurien ; plus longtemps on le gardera en prison, mieux ça vaudra ». Condamné, le 11 avril 1872, par le 12e conseil de guerre, à deux ans de prison, à cinq ans de privation des droits civiques et cinq ans de surveillance, il obtint remise du reste de sa peine le 17 juillet 1873, la privation des droits civiques et la surveillance de la police étant maintenues.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/780.