MEURIOT Louis, Émile, Auguste

Né le 13 mai 1847 à Paris ; demeurant, rue de Patay, passage d’Enfer n° 110 (XIVe arr.) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Engagé au 42e régiment de ligne pour la durée de la guerre, il avait été libéré vers le 11 mars 1871 et semblerait être rentré à l’hôpital d’Ivry pour soigner une blessure reçue à Paris pendant le 1er Siège. Les fédérés seraient venus le chercher pour l’enrôler de vive force dans la 4e compagnie de marche du 184e bataillon ; il passa environ trente-cinq jours à la redoute des Hautes-Bruyères, puis rentra à Paris où il se battit sur les barricades ; le 26 ou le 27 mai, il rentra chez lui.
Il fut dénoncé comme ayant pris part avec deux de ses cousins à l’exécution des dominicains d’Arcueil, mais il nia ; on l’arrêta le 21 juin. On avait recueilli sur lui des renseignements « des plus défavorables » : il avait servi la Commune « avec acharnement ». Il fut condamné, le 5 février 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, puis obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par le Navarin.
Louise Michel écrit qu’il s’est suicidé, ce qui est une erreur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66142, notice MEURIOT Louis, Émile, Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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