Né le 9 avril 1839 à Gentilly (Seine) ; corroyeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Garde, sous la Commune de Paris, à la 8e compagnie de marche du 101e bataillon de la Garde nationale, il se battit à Neuilly, à Cachan, et lors de l’entrée des troupes ; il alla travailler par la suite à Corbeil (Seine-et-Oise).
Il se vanta, en état d’ivresse, le 21 novembre 1871, veille de son arrestation, d’avoir assisté à l’exécution de l’archevêque de Paris et de l’abbé Deguerry. Condamné, le 18 avril 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine commuée le 31 octobre 1878, en déportation simple, puis remise le 11 mars 1879 (bon rapport de déportation en 1878) ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.