Né le 3 août 1826 à Kaysersberg (Haut-Rhin) ; cantonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants ; il avait été condamné en 1855 à trois mois de prison pour coups et blessures.
Capitaine au 159e bataillon fédéré (1re compagnie de marche) puis lieutenant dans la Légion d’Alsace-Lorraine, il fut condamné, le 9 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en déportation simple en 1876 ; amnistié, il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/816, n° 6489. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.