Né le 5 décembre 1843 à Paris ; y demeurant, 86, rue Guyot (XVIIe arr.) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il était originaire du Luxembourg.
Simple garde, pendant le 1er Siège, au 257e bataillon de la Garde nationale, il reprit son travail dès l’armistice ; le 22 avril 1871, il rentra à son ancienne compagnie ; peu de jours après, il se fit attacher au service médical du bataillon. Il prétendit n’avoir pris aucune part à l’insurrection à partir du 16 mai ; arrêté, le 22 mai, porte Bineau, en civil, il fut relâché mais fut arrêté de nouveau le 25 juillet ; il avoua avoir subi une condamnation à l’âge de dix ans pour vol, et une autre de vingt-quatre heures pour tapage nocturne.
Il fut condamné, le 8 juin 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple ; d’après une lettre à ses parents, de l’île des Pins, du 5 septembre 1876, il avait un frère prénommé Jean (Voir Jean-Baptiste Meyer ?) qui avait été également condamné ; il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.