MICHAULT Claude

Né le 24 octobre 1850 à Saulieu (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris ; comptable ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il fit partie de la Garde mobile pendant le 1er Siège ; licencié le 20 mars 1871, il s’engagea dès le 28 dans une compagnie de marche du 261e bataillon fédéré. Dans le courant d’avril, il passa deux jours à Neuilly ; le 4 mai, il partit pour Issy. Blessé le 6 et soigné à l’ambulance Élysée-Montmartre, il était estropié de la main droite. Arrêté, il prétendit n’avoir été que simple garde ; il figurait toutefois sur un procès-verbal d’élection du 23 mars comme élu sergent-fourrier.

Les renseignements recueillis sur lui étaient bons. Il fut condamné, le 30 décembre 1871, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée le 24 juillet 1876, en huit ans de détention ; il était arrivé à Nouméa le 2 novembre 1872, il rentra par le Navarin. En février 1878, son père était décédé, sa mère ouvrière à Paris ; il se trouvait à Belle-Île depuis le 27 juillet 1877, employé aux écritures ; il était bien noté, de même qu’en déportation. Il obtint remise du reste de la détention le 12 mars 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66197, notice MICHAULT Claude, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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