MERCIER Jules

Né le 1er janvier 1835 à Etrœungt, arr. d’Avesnes (Nord) ; employé aux chemins de fer du Nord ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Veuf, père d’un enfant ; journalier, employé aux chemins de fer du Nord.
Pendant le 1er Siège, Mercier était caporal à la 4e compagnie de marche du 168e bataillon de la Garde nationale ; le 2 avril 1871 il participa à la sortie de Neuilly ; le 4, il se trouvait au pont de Neuilly ; il fut élu sergent le 15. Le 19 mai, il se rendit à la Muette (XVIe arr.) ; il y revenait le 21 lorsqu’il fut fait prisonnier.
D’après le commissaire de police, il était signalé comme ivrogne. Condamné, le 13 janvier 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 22 mai 1872, en déportation simple, puis remise le 4 janvier 1878. Il était arrivé à Nouméa le 25 septembre 1872. Le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée et il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6620, notice MERCIER Jules, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 24 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742 et H colonies 92. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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