Né le 22 juillet 1839 à Agen (Lot-et-Garonne) ; concierge et menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Demeurant à Paris, 1, rue Houdon (XVIIIe arr.) ; non marié, père de deux enfants reconnus.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fit partie, sans grade, d’une compagnie de marche du 154e bataillon de la Garde nationale.
Il fut condamné, le 13 mai 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 7 mai 1877, en déportation simple, puis, le 14 janvier 1879, en sept ans et demi de détention ; il rentra par le Var et, le 20 avril 1879, obtint la remise du reste de la détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.