MICHENS Louis, Vidal

Né le 21 avril 1846 à Paris ; y demeurant, 143, rue Oberkampf (XIe arr.) ; de nationalité belge ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Son père était cordonnier à Gentbrugge (Flandre-Belgique). Lui-même avait été condamné en 1867 à un mois de prison pour rébellion.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 4e compagnie de marche du 65e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Après son arrestation, il fut incarcéré à Rochefort.
Il fut condamné, le 3 août 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 4 janvier 1878, il obtint remise de sa peine ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée ; en 1880, il gagna le Nicaragua — Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66231, notice MICHENS Louis, Vidal, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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