Né le 21 juillet 1845 à Saint-Quentin (Aisne) ; il demeurait à Paris, 57, rue Rambuteau (IVe arr.) ; garçon de magasin ; communard.
Il était célibataire ; il avait été condamné, le 2 septembre 1863, à quinze jours de prison pour escroquerie.
Engagé dans les Éclaireurs Lafont-Moquard, pour la durée de la guerre, il fut libéré après l’armistice et retravailla le 8 mars 1871. Dans le courant d’avril, on le força, dit-il, à s’enrôler au 95e bataillon fédéré. Blessé au fort de Vanves, il fut soigné à l’ambulance Saint-Sulpice.
Arrêté le 23 mai, il fut condamné, le 13 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à trois ans de prison et à dix ans de privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/790.