Né le 18 septembre 1849 à Pargnan (Aisne) ; demeurant à Neuilly (Seine), 19, rue du Pont ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait été condamné en 1868 à huit jours de prison pour coups et blessures.
Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 2e compagnie de marche du 35e bataillon, il continua son service sous la Commune jusqu’au 22 mai 1871. Arrêté le 18 juin, il fut condamné, le 26 avril 1872, par le 23e conseil de guerre, à la déportation simple.
Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 14 février 1877, en huit ans de détention ; il rentra par le Tage et, le 12 mars 1878, obtint une remise de deux ans. — Voir Pierre Millet dont il était sans doute parent.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.