Né le 26 juillet 1848 à Épinal (Vosges) ; demeurant à Paris, passage Alphand (XIIIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage. Il reprit du service le 25 ou 26 mars 1871, au 184e bataillon de la Garde nationale où il avait été incorporé durant le 1er Siège. Le 25 mai, il abandonna son bataillon, affirma-t-il ; arrêté par des soldats du 113e régiment de ligne, il fut condamné, le 15 avril 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873.
Le 23 juillet 1877, il obtint remise de sa peine, et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée ; il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Note de Louis Bretonnière.