MILLOT François

Né le 24 décembre 1840 à Paris ; y demeurant 10, passage Boiton (XIIIe arr.) ; courtier en chevaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Malade lors du 18 mars 1871, il sortit de l’hôpital le 15 avril 1871 et devint simple garde au 134e bataillon fédéré.
Selon un rapport de police, c’était un mauvais sujet, ivrogne, paresseux et débauché. Après son arrestation, il fut incarcéré à Rochefort. Il fut condamné, le 2 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; détenu un temps à l’île d’Oléron, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 15 janvier 1879 il obtint remise de sa peine et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66326, notice MILLOT François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737 et 770 (île d’Oléron, 14 septembre 1872). — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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