Né le 6 août 1832 à Paris ; y demeurant, 9, rue Piat (XXe arr.) ; zingueur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de quatre enfants. Il avait abandonné sa femme avec trois jeunes enfants et vivait en concubinage. Les renseignements recueillis sur son compte étaient très mauvais (selon la police) : c’était un homme exalté.
Ancien militaire, il fut sergent puis sous-lieutenant pendant le 1er Siège et continua son service pendant l’insurrection, avec ce dernier grade, à la 4e compagnie de marche du 173e bataillon. Du 15 au 20 avril 1871, il se trouvait à Levallois-Perret ; le 14 mai, il était à Passy, le 18 à Belleville ; il serait rentré chez lui le 26.
Condamné, le 15 novembre 1871, par le 12e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il vit sa peine commuée le 20 juin 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Puis, le 11 novembre 1878, sa peine fut commuée en huit ans de détention ; le 15 janvier 1879, il obtint remise du reste de la détention et rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.