MIOT Léon

Né le 21 janvier 1831 à Paris ; boutonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été enfermé dans une maison de correction en 1842, pour vagabondage, puis avait subi deux condamnations en 1852 et 1853 pour désertion à l’intérieur alors qu’il était aux Équipages de la Flotte, et, en 1865, une condamnation à quatre ans de prison pour vol.
Condamné, le 24 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, pour faits insurrectionnels, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il vit sa peine commuée en résidence obligatoire en 1877, puis remise en 1878 ; il gagna l’Australie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66364, notice MIOT Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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