MIRAILLET Pierre, Marie

Né le 22 février 1835 à Lancrans (Ain) ; demeurant à Levallois (Seine) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Ancien militaire, il servit comme sergent dans les sapeurs-pompiers de Levallois-Perret pendant le 1er Siège. Le 22 mars 1871, il fut nommé lieutenant et incorporé au 132e bataillon fédéré ; le 3 avril, il alla à Asnières. Il manifestait un grand zèle en faveur de la Commune de Paris et obligeait certains à s’enrôler : ainsi les frères Prévost ; l’un d’eux ne put s’échapper, prit part à la lutte et fut tué. Faurot, brigadier de sergents de ville à Levallois, fut, sur sa dénonciation, emprisonné du 8 au 25 mai et dut alors travailler aux barricades ; prisonnier à Versailles, puis sur les pontons, il ne fut libéré que le 22 septembre. Miraillet nia.
Condamné, le 25 octobre 1871, par le 3e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité, il vit sa peine commuée le 14 février 1878 en vingt ans de travaux forcés ; en Nouvelle-Calédonie, il eut une très bonne conduite (selon les autorités) ; il fut volontaire contre la révolte des Canaques ; à partir du 20 avril 1879, sa condamnation fut ramenée à dix ans de bannissement, puis remise le 29 mai 1879 ; il rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66372, notice MIRAILLET Pierre, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Le Mot d’Ordre, 14 novembre 1879.

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