MOGIN Antoine, Alexandre

Né le 30 avril 1834 à Paris ; tapissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Né à Paris ; y demeurant ; marié, père d’un enfant ; tapissier. Pendant le 1er Siège, Antoine Mogin fit partie d’une compagnie du génie (travaux de fortification). Le 6 février 1871, il entra au 91e bataillon, où il fut nommé adjudant-sous-officier, et il conserva ce grade après le 18 mars. Il prétendit avoir été en prison du 15 au 23 avril, pour refus de marcher. Le 23, il démissionna et fut incorporé dans le génie auxiliaire avec le grade de sous-lieutenant. Il assura avoir abandonné sa compagnie quelques jours avant l’entrée des troupes. Du 22 mai au 14 juin, il fit partie d’un bataillon d’ordre de la Garde nationale dans le XVIIe arr.
Les renseignements obtenus sur lui n’étaient pas bons (selon la police) : marié, il vivait en concubinage avec une fille publique. Il fut aide-infirmier du dépôt des Chantiers de Versailles et remplit ces fonctions « avec zèle et dévouement ». Il fut condamné, le 8 mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; noté pour son inconduite à la Grande-Terre de septembre 1875 à janvier 1877, il fut par la suite bien noté, exerçant « sa profession de coiffeur » (?). Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66409, notice MOGIN Antoine, Alexandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 44.

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