MOITRE Eugène, Joseph

Il était célibataire. Il avait fait partie de la garde mobile de la Seine, puis de celle de la Nièvre, d’abord dans l’armée de la Loire, puis dans celle de l’Est.
Il rentra à Paris le 12 mars 1871. Il avait deux frères dans l’armée, mais il s’enrôla cependant dans le 234e bataillon fédéré vers le 15 avril, dans une compagnie de marche. Il passa huit jours à Asnières, puis rentra vers le 10 mai à Paris. Envoyé le 20 mai porte de Romainville, il y resta jusqu’au 28, puis fut fait prisonnier.
Les renseignements obtenus sur son compte étaient bons. Condamné le 31 janvier 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 29 avril 1872, en cinq ans de détention, puis réduite à quatre ans le 9 décembre 1874. La surveillance de la police fut levée le 4 janvier 1878.