Né le 15 juin 1839 à Domart, arr. de Doullens [?] (Somme) ; employé de bureau ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Fourrier, pendant le Siège, à la 4e compagnie de marche du 168e bataillon de la Garde nationale, il fut élu sous-lieutenant pendant la Commune de Paris. Il fut fait prisonnier, le 23 mai 1871, rue Coustou (XVIIIe arr.) ; on nota l’« attitude fâcheuse du suppliant à l’audience ».
Condamné, le 16 mars 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, Momy arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 ; mais il mourut à bord du Navarin, le 6 août 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.