Né le 15 juillet 1851 à Paris ; doreur sur tranche ; communard.
Il était célibataire. Lieutenant de brancardiers pendant le 1er Siège, il fut incorporé, dans le courant d’avril 1871, dans un bataillon de gardes nationaux de Seine-et-Oise, et, au début de mai, attaché à l’état-major de Dombrowski comme sous-lieutenant. Il fut fait prisonnier avec son frère, le 22 mai vers 5 heures du matin, au château de la Muette (XVIe arr.) quand celui-ci fut pris par l’armée régulière.
Il allégua pour sa défense l’exemple et l’ascendant de son père. Condamné le 13 avril 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 29 mai 1872 en trois ans de prison avec dégradation civique, puis complètement remise le 20 décembre 1873. Il avait un autre frère, Jules, commis aux écritures dans les bureaux de l’intendance à Versailles.
Voir Théophile Monchau et Monchau père.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/747.