MONTAGNE Jules, Étienne, Joseph

Né le 17 décembre 1847 à Paris ; y demeurant 8, rue de Surêne, (VIIIe arr.) ; sellier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans une compagnie de marche du 71e bataillon ; il prit part à l’engagement de Buzenval, puis fut blessé au cou. Il revint à son bataillon le 10 avril 1871 pour des élections. Élu lieutenant à la 2e compagnie sédentaire, il passa à la 1re compagnie de marche ; il s’associa à la démarche des francs-maçons qu’il accompagna de la place du Carrousel à la place Beauvau ; il alla à Issy le 9 mai, puis fut arrêté le 23 après avoir combattu à la barricade du coin de la rue de Surène. D’après la police, sa mère et sa sœur étaient acquises aux doctrines de la Commune.
Condamné, le 10 novembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Il vit sa peine commuée le 22 juillet 1876, en huit ans de détention. Il arriva à Belle-Île, le 27 juillet 1877, par le Navarin ; il travaille assidûment, écrivait le directeur de Belle-Île, le 27 février 1878 ; le 2 avril 1878, Montagne obtint une remise de dix-huit mois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66553, notice MONTAGNE Jules, Étienne, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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