Né le 5 janvier 1823 à Nîmes (Gard) ; demeurant à Paris ; agent d’affaires ; communard.
Il était marié, père de trois enfants. Pendant le 1er Siège, il appartenait au 14e bataillon de la Garde nationale. Nommé caporal, sergent, puis lieutenant, il devint délégué au Comité central peu après sa formation. Il en rapporta les statuts « dont son bataillon n’a pu supporter la lecture » ; il démissionna alors de ses fonctions de délégué. Après le 18 mars 1871, les bataillons furent réorganisés, et Montel accepta le grade de capitaine au 1er bataillon ; le 12 avril, il se démit de son grade et cessa de servir la Commune.
Il avait de bons antécédents et ne parlait pas de politique. Il fut condamné, le 27 septembre 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques : peine commuée en privation des droits civiques le 1er mai 1872.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/737.