MONTEL Jules

Il était célibataire. Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 1re compagnie de marche du 240e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris, parce que « sans travail et sans ressources », dit-il. Il alla d’abord à la caserne Napoléon, puis il passa quinze jours à la barrière de Saint-Cloud et quinze jours à Auteuil. Les Prussiens l’arrêtèrent le 27 mai, à la poudrière de Ménilmontant, près des remparts.
Les renseignements donnés sur lui étaient « favorables ». Condamné, le 4 mai 1872, par le 24e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 15 novembre 1872, en un an de prison, avec privation des droits civiques.