MONTILLIER Pierre

Né le 15 décembre 1850 à Gibles (Saône-et-Loire) ; demeurant à Fourneaux (Loire) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. De 1859 à 1866, il avait été domestique aux Ardillats [?] (Rhône) et son patron attesta sa bonne conduite.
Soldat de la classe 70, il fut incorporé au 37e régiment de ligne, le 12 août 1870, puis versé dans le 136e régiment de ligne et finalement, en mars 1871, au 88e régiment de marche. Chargé d’empêcher l’accès aux Buttes-Montmartre (XVIIIe arr.), le 18 mars il avait levé la crosse en l’air. Il fut ensuite incorporé à la 1re compagnie de marche du 142e bataillon ; il se trouva à des barricades, et fut fait prisonnier le 28 mai à Ménilmontant.
Condamné, le 3 août 1872, par le 21e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation militaire, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par le Navarin. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66597, notice MONTILLIER Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790, n° 2341. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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