MONTRÉ Edmond

Né le 10 octobre 1821 à Decize (Nièvre) ; demeurant à Paris 35, rue Monge (Ve arr.) ; peintre en bâtiment ; communard.

Il était marié, sans enfant. Il avait subi plusieurs condamnations : le 20 août 1855, à deux mois de prison pour offenses envers l’empereur et les membres de la famille impériale ; le 22 avril 1862, à six jours de prison pour coups et blessures ; le 22 décembre 1857, à 16 f d’amende pour coups volontaires ; les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas très bons : c’était un « homme dangereux et exalté ».

Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 5e compagnie sédentaire du 160e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; le 24 mai, il était allé à la barricade de la rue Cujas, Ve arr., puis rentra chez lui après l’explosion de la poudrière du Luxembourg. Arrêté le 15 juin, il fut incarcéré à Rochefort.

Recommandé chaleureusement et plusieurs fois par Jules Favre, il fut condamné, le 19 mars 1872, par le 10e conseil de guerre, à dix ans de surveillance de haute police, puis, le 4 novembre 1875, à huit mois de prison pour rupture de ban ; il avait déjà été condamné à trois mois de prison pour le même motif lorsqu’il vint se soigner à Paris pour être tombé d’un échafaudage à Bourges (Cher).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66601, notice MONTRÉ Edmond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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