MORDACQ Pierre, Louis, Joseph

Il était marié, père de trois enfants. Mordacq avait quitté Roubaix pour Paris en 1859. Son dernier domicile connu avant 1871 était, 14, impasse Ganselet, Paris.
Il avait servi douze ans à la Légion étrangère et au 72e régiment de ligne. Le 14 août 1870, il participa au putsch blanquiste contre la caserne des pompiers de la Villette, ce qui lui valut, le 30 août, d’être condamné par le 1er conseil de guerre de Paris à dix ans de travaux forcés. Le 5 septembre, la République ayant été proclamée la veille, il était amnistié.
Pour son action au service de la Commune, le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 24 décembre 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la perte des médailles de Crimée et d’Italie.
Réfugié à Bruxelles, il bénéficia de la remise de sa peine le 27 novembre 1879.