Né le 21 janvier 1838 à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) ; adhérent de l’AIT ? ; communard.
Il était le fils d’un notaire, lui-même notaire [...] ou marchand de couleurs ; frère de Jacques, Philippe, Prosper Moreau.
Capitaine d’état-major fédéré en 1871, il aurait été membre de l’Association Internationale des Travailleurs (« on le croit, mais sans en avoir la certitude ») ; son dernier domicile connu avant 1871 était, 63, rue Marbeuf, à Paris (VIIIe arr.).
Il fut condamné par contumace, le 2 août 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; un mois plus tard, le 19 septembre, il était déclaré en faillite ; selon la police, il se confondrait avec Moreau, ex-secrétaire général de l’inspection des ambulances civiles et militaires, sous la Commune, condamné le 1er juin 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. D’après son père, il se serait réfugié en Angleterre — on dit ailleurs, à Genève. Sa présence à Bruxelles est attestée en 1874. D’après la police belge, il était le délégué d’une section de l’AIT.
Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/861, n° 4603. — Arch. PPo., E a/104-9. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.