Né le 12 octobre 1824 à Reims (Marne) ; mégissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire ; mégissier. Il avait été compromis en 1862 dans l’affaire Vassel-Miot — Voir Jules Miot.
Membre de la commission municipale du XVIIIe arr., sous la Commune de Paris, il s’y occupa des questions militaires.
Condamné par contumace, le 18 janvier 1875, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il fut arrêté le même mois. Il arriva à Nouméa le 30 janvier 1876. Amnistié le 15 janvier 1879, il fut ramené par le Navarin.
Il y a identité avec « le vieux Moreau ».
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/813, n° 1358. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Le Temps, 8 juillet 1862. — Note de Louis Bretonnière.