Né le 9 novembre 1844 à Paris ; serrurier-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Victor Moreau habitait à Paris au 5, passage Hébert (quartier des Quinze-Vingts, XIIe arr.). Il était garde au 121e bataillon fédéré. Il fut arrêté le 23 mai 1871, puis condamné le 30 décembre 1871 par le 12e conseil de guerre à la déportation simple pour faits insurrectionnels (participation à la Commune de Paris). Embarqué pour la Nouvelle-Calédonie le 2 juin 1872 à Rochefort sur le transport à vapeur La Guerrière, il arriva à Nouméa le 2 novembre et fut débarqué le 9 novembre 1872 à l’Île des Pins.
Sur le dossier figure la mention « décédé » : il s’était suicidé par strangulation le 24 novembre 1876 en Nouvelle-Calédonie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/820. — Archives nationales d’outre-mer, base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Notes de Louis Bretonnière et de Rémy Scherer.