MOREL Denis, Amédée

Né le 13 mars 1849 à Mont-l’Évêque (Oise) ; journalier à Senlis (Oise) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait subi, de 1867 à juillet 1871, six condamnations pour vol (un mois de prison le 23 octobre 1867), coups, tapage, délit de pêche, blessures et menaces — au total quatorze mois, cinq jours de prison et 66 f d’amende.
Engagé en 1870 au 20e bataillon de chasseurs à pied pour la durée de la guerre, il fut libéré après la campagne du Nord et revint à Senlis où il travailla quelques jours. Au début de mai 1871, il se présenta à la mairie de Senlis pour s’engager dans l’armée de Versailles, mais il ne put y réussir en raison de ses condamnations. Il se rendit alors à Paris et s’engagea au 114e bataillon fédéré ; rentré chez lui, il fut arrêté et condamné, le 4 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Amnistié, il fut ramené par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66697, notice MOREL Denis, Amédée, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835, n° 2365, et C 2882 (rapport du président du tribunal de Senlis). — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable