Né le 12 avril 1837 à Andelot (Haute-Marne) ; demeurant à Paris, 5, rue Gozlin (VIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, le 22 février 1860, à deux ans de prison pour abus de confiance et dissipation d’effets militaires ; le 5 juin 1861, à six mois de prison pour escroquerie (peine confondue avec la précédente) et, le 22 janvier 1864, à six mois de prison pour faux et usage de pièces fausses. Il avait servi, de 1859 à 1864, dans le 89e puis dans le 46e régiment de ligne comme engagé volontaire.
À la suite des trois condamnations, il avait été placé sous surveillance de la haute police ; cependant, il fut admis comme garde national pendant le 1er Siège et devint sergent-major au 246e bataillon. Le 23 mars 1871, il était élu capitaine adjudant-major au 238e bataillon, qui avait fusionné avec le 246e.
Il fut condamné, le 21 novembre 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. Sa femme vint le rejoindre à l’île des Pins et devint folle vers juillet 1875 ; le 27 novembre 1879, sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/796 et H colonies 93.