MORIN François
Né le 9 octobre 1827 ou 1829) à Rentières (Puy-de-Dôme) ; demeurant à Paris 28, rue des Rosiers (IVe arr.) ; fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1849, il avait été condamné à cinq jours de prison pour rixe (de son aveu, mais la condamnation ne figure pas sur son extrait du casier).
Sous la Commune de Paris, il appartint à la 4e compagnie de marche du 182e bataillon de la Garde nationale ; il affirmait être resté chez lui après l’entrée des troupes. Arrêté le 3 juin 1871, il fut incarcéré à Rochefort.
Condamné, le 11 avril 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint remise de sa peine le 29 mars 1879 et rentra par la Loire ; il signa d’une croix le reçu d’un certificat de libération le 18 mars 1880.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.