Né le 10 février 1846 à Magny-en-Vexois [?] (Aisne) ; mégissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi, entre 1864 et 1869, six condamnations de trois mois à trois ans de prison, dont trois pour vol et une pour vagabondage.
Garde aux chasseurs fédérés, après avoir appartenu, pendant le 1er Siège, au 1er bataillon des Mobiles de l’Aisne, il fut condamné, le 9 janvier 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Mal noté en Nouvelle-Calédonie, il appartint à la Tierce, société secrète constituée par certains déportés semble-t-il. Amnistié en 1880, il rentra par la Loire en 1881.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831, n° 1149 et BB 27.