MORINIÈRE Auguste, Célestin

Né le 14 octobre 1852 à Bercy (Seine) ; demeurant à Paris, chez ses parents, 18, chemin de la Croix-Rouge (XIIIe arr.) ; tourneur sur cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le Siège, il appartint comme simple garde à la 4e compagnie de marche du 199e bataillon ; le 2 avril 1871, il entra dans les Volontaires de la Colonne de Juillet. On l’arrêta le 13 juin. Il serait rentré chez ses parents le 24 mai et n’en serait plus sorti.
Les renseignements recueillis sur son compte par la police n’étaient pas bons, ce qui signifie vraisemblablement que Morinière éprouvait une sympathie active pour la Commune ; son père fut tué en défendant une barricade. Incarcéré à Rochefort après son arrestation, condamné, le 20 mars 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, Morinière arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il fut « tranquille et soumis » en déportation. Le 15 août 1876, il vit sa peine commuée en six ans de détention ; le 20 octobre 1877, il obtint remise de la détention et rentra par le Navarin ; le 14 janvier 1879, la surveillance de la police fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66752, notice MORINIÈRE Auguste, Célestin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérrenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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