Né le 30 juillet 1839 à Paris ; y demeurant ; sellier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il fut sergent-fourrier à la 7e compagnie sédentaire du 101e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il continua à servir avec le même grade dans ce bataillon qui, dès le 18 mars 1871, se déclara pour l’insurrection. Morlaix affirma n’être sorti de Paris qu’une fois pour aller, avec les compagnies sédentaires, à Cachan où il resta du 10 au 21 mai. À Paris, ensuite, il n’aurait pris part à la défense d’aucune barricade ; le 25 mai, il se constitua prisonnier.
Les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas bons (selon la police) — sympathies pour la Commune ? Il fut condamné, le 20 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; bonne conduite en Nouvelle-Calédonie ; le 11 août 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention, mais il resta en Nouvelle-Calédonie ; amnistié en 1880, il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.