Né le 21 février 1832 à Saint-Vaury (Creuse) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il vint à Paris en 1857 et exerça les professions de maçon, garçon de magasin, aide de déménagements, camionneur. Le 20 juillet 1867, il avait été condamné à deux mois de prison pour vol.
Il fut condamné, le 17 mai 1872, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. À l’île des Pins, il vécut « dans l’oisiveté la plus complète » puis se conduisit mieux et montra une « bonne moralité ». En 1878, Morlon obtint remise de sa peine sous condition de résidence, puis, amnistié, rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.