Né le 11 juillet 1829 à Paris ; miroitier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de famille. Il avait servi pendant dix ans dans la marine où il obtint le grade de quartier-maître et un certificat de bonne conduite ; blessé en Crimée, il reçut la Médaille militaire. Employé d’octroi, de 1856 à 1862, il fut porté démissionnaire ; réintégré en août 1868, il donna une nouvelle fois sa démission en janvier 1871.
Après le 18 mars 1871, il fut brigadier à la 2e batterie d’artillerie de la XXe légion et fut élu maréchal des logis de la même batterie le 20 avril 1871. Il servit cinq jours comme pointeur au fort de Vanves. Fin avril, il fut blessé, une première fois, puis une seconde, le 19 mai, alors qu’il se rendait avec sa batterie au Point-du-Jour.
Il s’adonnait dit-on, à l’ivrognerie. Condamné, le 9 janvier 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/737 et H colonies 93. — Note de Louis Bretonnière.