MOTHES

Tonnelier à Bordeaux (Gironde) ; militant de l’Internationale.

Le 17 décembre 1870, il présidait une réunion de la section bordelaise de l’AIT au cours de laquelle fut votée une adresse au conseil municipal à l’occasion d’une enquête sur le commerce de la boulangerie et de la boucherie (Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars 1871, p. 105). Cette adresse déclarait in fine : « L’élite du prolétariat européen et américain est arrivée à cette conviction scientifique que toutes les réformes partielles sont impuissantes à améliorer le sort de la classe ouvrière d’une manière sérieuse et durable, et que la classe ouvrière, la seule créatrice des richesses intellectuelles et matérielles, ne rentrera dans la possession intégrale des fruits de son travail que le jour où tous les instruments de production — et par instruments de production nous entendons la terre, le capital monétaire, les usines, etc. — seront enlevés des mains des classes qui possèdent pour être restitués aux classes qui produisent. Alors seulement, la misère qui, dans le système bourgeois, croît en raison directe de la richesse, sera abolie. »

Mothes fut un des 21 membres de l’Association Internationale des Travailleurs candidats aux élections municipales du 30 avril 1871 à Bordeaux qui figurent sur une liste comprenant en outre 15 membres du Comité d’émancipation communale, toute la liste « adoptant dans son entier le programme de la Commune de Paris ». Voir Pachy.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66792, notice MOTHES, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 janvier 2021.
rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable