Né le 4 juillet 1852 à Dizy-le-Gros (Aisne), enfant naturel ; demeurant à Paris, 7, rue du Pressoir (XXe arr.) ; doreur sur métaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il habitait Paris depuis 1865 ; il revint à Dizy le 1er septembre 1870 et, en janvier 1871, s’engagea au 24e régiment d’infanterie pour la durée de la guerre ; libéré le 6 mars 1871, il entra à Paris le 19 et, le 21, s’enrôla à la 2e compagnie de marche du 172e bataillon fédéré ; le 2 avril, il participa à la sortie du Mont-Valérien. Au début de mai, il se trouvait à Vanves ; envoyé à Issy, il y resta sept jours. Du 24 au 27 mai, il était à la barricade en haut de la rue Ramponneau, à Belleville. On l’arrêta le 28 près de l’église de Ménilmontant, XXe arr.
Il présenta des attestations favorables de tous ses patrons. Condamné, le 1er mars 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.