Né le 2 septembre 1833 à Nîmes (Gard) ; marchand ambulant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il paraît s’être soustrait pendant le 1er Siège au service de la Garde nationale. Fin mars 1871, il se fit incorporer à la 2e compagnie de marche du 239e bataillon fédéré ; du 1er au 24 mai, il resta au fort d’Ivry ; il aurait cessé le combat le 25. Réfugié chez un ami, il aurait réprouvé « les crimes de la Commune ».
Le commissaire du gouvernement fit remarquer qu’il avait caché son domicile. Condamné, le 24 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.