MOURIER Jean-Baptiste

Né le 1er mai 1850 à Angers (Maine-et-Loire) ; demeurant à Paris ; mercier ; communard.

Il était célibataire. De 1867 à 1870, il avait subi quatre condamnations pour vol, de quatre à six mois de prison.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 12 août 1870, au 2e régiment de génie, il était condamné, le 10 novembre suivant, par le 3e conseil de guerre de Paris, à un an de prison pour vol. Entré à l’hôpital du Val-de-Grâce le 18 décembre 1870, il en sortit le 24 mars 1871 et fut réintégré à la prison de la Roquette. Libéré peu après, il quitta la caserne Napoléon le 18 avril, parce qu’on voulait le forcer à entrer dans une compagnie et serait allé travailler chez Mme Macé, fruitière, 227, rue Saint-Maur (Xe arr.), qui l’employa jusqu’au 18 mai. À cette date, il eut une main écrasée par une voiture et regagna son domicile, 69, place de la Réunion (XXe arr.), où il fut arrêté le 24 juin. Mme Macé déclara qu’il n’était entré chez elle qu’après l’insurrection. Un officier de santé affirma avoir soigné, le 24 mai, Mourier qui lui avoua que sa blessure provenait d’un coup de feu.
Condamné, le 18 avril 1872, par le 15e conseil de guerre, à dix ans de détention, Mourier obtint remise d’un an le 14 février 1878, encore d’un an le 3 décembre 1878, puis de cinq mois le 9 août 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66860, notice MOURIER Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 mars 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/765.

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