MOUZIN François

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, Mouzin ne fit pas partie de la Garde nationale ; il entra vers le 6 avril 1871 au 269e bataillon dit « La Marseillaise » et occupa successivement le Petit-Vanves, le fort de Montrouge, le poste du Moulin-Saquet, le fort de Bicêtre, où il arriva le 24 et qu’il quitta le 25. Il rentra à Paris et se serait caché ; on l’arrêta le 14 juin. Pendant l’insurrection, il avait été employé un certain temps comme palefrenier au dépôt des omnibus, rue de l’Ourcq ; les renseignements recueillis sur son compte étaient bons, mais il avait quitté volontairement son travail.
Condamné, le 27 janvier 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée, le 25 avril 1872, en cinq ans de prison et dix ans de privation des droits civiques. Il arriva à Landerneau (Finistère) le 21 novembre 1872 ; il prit part aux actes d’insubordination de janvier 1873 et avril 1875, et encourut un grand nombre de punitions.